dimanche 22 septembre 2013

La maîtresse de Ker-Huella - Joël RAGUENES

Pourquoi je le lis :


Il y a quelques années, j'ai lu Le pain de la mer du même auteur. J'avais bien aimé et je ne sais pas pourquoi je n'ai pas lu ses autres livres par la suite.

Pour celui-ci, je me suis décidée parce que la quatrième de couverture m'a plu et aussi parce que je trouve très joli le tableau en couverture (L'arrivée au pardon de Fouesnant, de Théophile Deyrolle).

En plus, ce roman parle de Bretagne...

_____

 

En résumé (quatrième de couverture) :


1865, dans le Finistère. À vingt-quatre ans, Marie Kerléo ne semble vivre que pour dispenser autour d’elle le bonheur. Celui de son époux, de quinze ans son aîné, boulanger, marchand de vin et aubergiste à Penzé dans le Haut-Léon lui importe plus que tout. Après la perte de deux enfants, elle espère lui donner un fils. Elle s’occupe aussi de faire fructifier ses affaires car lui n’a qu’une passion, la République, pour laquelle il lutte en secret dans la France très surveillée du Second Empire.

La guerre de 1870 fait voler en éclat le petit monde de Marie. Son frère soldat ne donne plus de nouvelles. Les autres hommes de son entourage partent rejoindre l’armée de volontaires bretons rassemblés à Conlie près du Mans. Quant à son mari, il disparaît pour participer à l’insurrection parisienne.

La paix revenue, il faudra toute l’énergie et la générosité de Marie pour faire renaître le bonheur, sur les bords de la Penzé, dans la maison de Ker-Huella…

_____

 

Mon avis :


J'ai appris beaucoup de choses sur la Bretagne du 19° siècle et plus particulièrement sur la mutation économique liée au début de l'industrialisation, la cellule familiale rurale, les grands chantier des chemins de fer, la guerre de 1870, la proclamation de la République, etc.

Mais c'est justement cette profusion d'informations qui dessert le livre : c'est une véritable chronique socio-économico-historique qui laisse au second plan le récit, les personnages ne servant alors que de faire-valoir pour exposer tout ce que souhaite nous transmettre l'auteur, au point d'être parfois indigeste.

________________________________________________

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire