lundi 15 janvier 2018

Les filles au lion - Jessie BURTON

Pourquoi je le lis :


Voilà un roman qui me tentait depuis un moment...

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En résumé (quatrième de couverture) :


En 1967, cela fait déjà quelques années qu'Odelle, originaire des Caraïbes, vit à Londres. Elle travaille dans un magasin de chaussures mais elle s'y ennuie, et rêve de devenir écrivain. Et voilà que sa candidature à un poste de dactylo dans une galerie d'art est acceptée ; un emploi qui pourrait bien changer sa vie. Dès lors, elle se met au service de Marjorie Quick, un personnage haut en couleur qui la pousse à écrire.

Elle rencontre aussi Lawrie Scott, un jeune homme charmant qui possède un magnifique tableau représentant deux jeunes femmes et un lion. De ce tableau il ne sait rien, si ce n'est qu'il appartenait à sa mère. Marjorie Quick, à qui il soumet la mystérieuse toile, a l'air d'en savoir plus qu'elle ne veut bien le dire, ce qui pique la curiosité d'Odelle. La jeune femme décide de déchiffrer l'énigme des Filles au lion.

Sa quête va révéler une histoire d'amour et d'ambition enfouie au cœur de l'Andalousie des années trente, alors que la guerre d'Espagne s'apprête à faire rage. Après Miniaturiste, Jessie Burton compose une intrigue subtile entre deux lieux et deux époques que tout sépare en apparence, tout en explorant, avec beaucoup de sensualité, d'émotion et de talent, les contours nébuleux de la puissance créatrice.

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Mon avis :


Les Filles au lion fait partie de ces romans dont on sait dès les premières lignes qu'on va l'adorer : le style réjouissant de Jessie Burton et son héroïne, Odelle, pour qui on se prend tout de suite de sympathie font qu'on est immédiatement entraîné dans l'histoire du mystérieux tableau qui donne son titre au livre...

Je dois dire que j'ai préféré la partie du roman qui se déroule à Londres en 1967, même si les clés du mystère sont à découvrir dans la partie de l'histoire se déroulant dans l'Espagne de 1936 : le personnage d'Odelle est tout particulièrement attachant, tandis que les personnages gravitant autour d'elle sont plus nuancés et m'ont davantage touchée que la famille Schloss, enfermée dans une sorte de huis-clos avec le frère et la sœur Robles alors que la guerre civile espagnole couve.

Les deux récits sont également l'occasion d'évoquer l'art : ce qui fait l'artiste, ce qui fait l'œuvre d'art, ce qui lie les deux, etc. Cette réflexion est très bien intégrée à l'histoire que nous raconte Jessie Burton grâce aux personnages d'Odelle et d'Olive, l'une écrivain, l'autre peintre, toutes deux au tout début de leur carrière et confrontées aux doutes quant à leur talent, à la nécessité pas forcément agréable de se mettre à nu en même temps qu'on dévoile ses œuvres au public,...

Enfin bref, j'ai beaucoup aimé et j'ai bien l'intention de lire Miniaturiste sans trop tarder.

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2 commentaires:

Edyta a dit…

J'ai beaucoup aimé Miniaturiste, ce roman attend dans ma PAL.

Stéphanie a dit…

J'espère qu'il te plaira autant qu'à moi...

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