dimanche 10 juillet 2016

Je suis là - Clélie AVIT

Pourquoi je le lis :


C'est d'abord le titre qui m'a intriguée et la quatrième de couverture était plus que succincte, et donc mystérieuse (j'ai d'ailleurs choisi deux autres versions pour cet article).

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En résumé (quatrième de couverture) :

I
- résumé 1 :  
Suite à un accident de montagne, Elsa est plongée dans le coma. Tandis que ses chances de se réveiller s'amenuisent, un jeune homme du nom de Thibault pénètre par erreur dans sa chambre. Traumatisé par le sort de son frère, qui a renversé deux adolescentes en voiture, il se confie à Elsa et noue une relation avec elle malgré son mutisme. 

- résumé 2 :
Elsa n'a plus froid, plus faim, plus peur depuis qu'un accident de montagne l'a plongée dans le coma.
Thibault a perdu toute confiance le jour où son frère a renversé deux jeunes filles en voiture.

 
Un jour, Thibault pénètre par erreur dans la chambre d'Elsa et s'installe pour une sieste. Elle ne risque pas de le dénoncer, dans son état. Mais le silence est pesant, même face à quelqu'un dans le coma. Alors, le voilà qui se met à parler, sans attendre de réponse.
 

Ce qu'il ignore, c'est que pour Elsa, tout est fini, jamais elle ne se réveillera. Mais tandis que médecins, amis et famille baissent les bras, Thibault, lui, construit une relation avec Elsa. Est-il à ce point désespéré lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ?

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Mon avis :


J'ai été très touchée par cette jolie histoire toute en délicatesse et en tendresse qui  nous raconte une rencontre amoureuse pour le moins inhabituelle entre deux personnages qui m'ont beaucoup émue chacun à leur façon.

En plus de cette rencontre amoureuse un peu particulière, l'auteur aborde d'autres sujets plus graves comme l'euthanasie (la froide impartialité du corps médical face au dilemme et la détresse de la famille et des proches), les réactions face à la culpabilité d'un proche (le frère de Thibault a tué deux adolescentes alors qu'il conduisait ivre), etc.

Malgré tous ces thèmes assez sombres, le roman ne tombe pas dans le mélodrame (sauf peut-être dans les toutes dernières pages où le suspense devient difficilement soutenable). Le ton reste léger et cette impression renforcée par le style très fluide de Clélie Avit.

J'ai beaucoup, beaucoup aimé Je suis là.

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