mardi 7 octobre 2014

Accordez-moi cette danse - Victoria CLAYTON

Pourquoi je le lis :


C'est une relecture.

J'ai lu Accordez-moi cette danse pour la première fois il y a un an et demi seulement. Si je le relis si vite, c'est parce que les romans de Nancy Mitford, La poursuite de l'amour et L'amour dans un climat froid, m'ont rappelé ceux de Victoria Clayton avec les personnages excentriques de la gentry, les grandes demeures, et une Angleterre si pittoresque et désuète.

Et voilà, je n'ai pas pu résister à l'envie de me replonger dans le livre qui m'a fait découvrir Victoria Clayton...

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En résumé (quatrième de couverture) :


1976. À vingt ans, Viola Otway évolue dans les plus hautes sphères de l'aristocratie anglaise. D'une beauté exceptionnelle, admirable danseuse, elle fait la fierté de sa tante qui l'a élevée. Mais elle est bien mal préparée à affronter la société des années soixante-dix...

Pourtant, lorsque sa tante l'incite à voler de ses propres ailes, Viola se lance dans l'aventure avec enthousiasme. Grâce à son charme naturel et à sa détermination sans faille, elle déniche une chambre dans une pension de famille et devient secrétaire dans une association de défense du patrimoine. Appréciée par ses voisins hauts en couleur, courtisée par son patron, un coureur de jupons, Viola gagne tous les cœurs, à l'exception de celui de Giles, son collègue, qui la prend pour une ravissante idiote. Un voyage de travail en sa compagnie dans la demeure d'une extravagante famille d'aristocrates lui offre enfin l'occasion de le détromper.

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Mon avis :


L'effet de surprise n'était plus là comme pour la première lecture, mais cela ne m'a pas empêcher de passer un excellent moment avec Viola, Giles, la famille Inskip et tous les autres personnages hauts en couleur que sait si bien nous dépeindre Victoria Clayton. Entre extravagance et fragilité, ils sont tous attachants à leur manière, parfois exaspérants, d'autre fois émouvants ou hilarants. Ma préférée reste Viola, avec sa naïveté qui la place dans des situations impossibles.

La relecture a aussi été l'occasion de prêter davantage attention à des aspects plus "secondaires" de l'intrigue, comme des références à des auteurs que j'adore (par exemple, Jane Austen avec l'épisode de la pièce de théâtre dans Mansfield Park).

Autre clin d’œil que je n'avais pas remarqué à la première lecture puisque je n'ai pas lu les romans de Victoria Clayton dans l'ordre où elle les a écrits : on croise dans Accordez-moi cette danse une cousine de Viola, Miranda, qui n'est autre que l'héroïne d'Un mariage trop parfait. J'aime beaucoup cette façon d'apprendre ce qu'il advient des personnages qu'on a aimé suivre dans de précédents livres. (pour information, on retrouve Viola dans La chaleur des moissons).

Un seul petit bémol pour le dénouement qui m'a paru un peu expéditif, mais malgré cela j'enchaînerais bien tout de suite avec un autre roman de Victoria Clayton (il faudrait que je me méfie : cette romancière semble causer le même genre d'addictions que Kristan Higgins).

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